Lieux et bâtiments à voir
LES CROIX DE CHEMIN ET DE MISSION
Elles ponctuent le territoire communal et appartiennent à notre patrimoine rural (chemin du ragumier, des aires, du ranc ….
LA MADONE
Située chemin de la Madone, elle surplombe le village.
PATRIMOINE AU CIMETIÈRE
Le monument de Pierre Cordonnier, sépulture de plan rectangulaire avec stèle en pierre taillée et à revers sculpté (ange en pied et ornementation à brûle-parfum, couronne mortuaire à palmes). Cette œuvre datée de 1896 et exécutée par Louis ECKES sculpteur entrepreneur à Avignon. Malheureusement, elle a été mutilée.
LES SITES ARCHÉOLOGIQUES
La direction régionale des affaires culturelles (DRAC) a répertorié à ce jour six sites archéologiques sur la commune de Saint André de Roquepertuis. Leur datation s’étale depuis l’époque du Paléolithique moyen jusqu’au Moyen Age. La totalité de ces sites, augmentée du centre ancien médiéval est inscrit en tant que zone archéologique sensible.
- Site 1 : les Costes, parcelle AC89- Tour, rempart et oppidum du second âge du Fer (époque dite de la Tène entre environ 450 av. J.-C et 25 av. J.-C, considéré comme l’apogée de la civilisation celtique)
- Site 2 : Grotte du Destel, parcelles AC 89.93.94.95.97. Site en grotte occupé du Bas empire au haut Moyen Age ; la période du bas empire s’étalant de 284 à 363 correspond aux invasions « barbares » et dans de nombreuses provinces de l’empire romain à une crise économique.
- Site 3 : l’église paroissiale édifiée aux alentours de 1025 en lieu et place d’une chapelle primitive
- Site 4 : le Pous – Parcelle AI 41- vestiges d’occupation gallo-romaine
- Site 5 : Les Cades – Parcelles AE 131.132.139- Siège d’un établissement rural de l’époque gallo-romaine
- Site 6 : station de la vigne quartier la Rouvière- Parcelles AB 515.516.517.617 à 625 – Occupation de l’époque du Paléolithique moyen (de 300 000 ans à 30 000 ans BP – avant le présent).
L’ÉGLISE
L’église romane actuelle, non protégée au titre des Monuments Historiques, a été édifiée vers 1025. Dans la seconde moitié du XIIème siècle, le bas-côté nord, orné à l’intérieur de deux arcatures jumelées à double ressaut retombant sur des modillons classiques, fût ajouté. Quelques années après, le bas-côté sud fût construit ; son mur est orné de cinq arcatures simples qui s’amortissent sur des chapiteaux sculptés de feuilles d’eau supportés par de fines colonnettes. L’intérieur du chevet a reçu un décor d’arcatures à double ressaut sur chacun des panneaux. Des colonnettes, masquant les angles, prennent naissance sur des culots moulurés au niveau de l’appui des baies, elles reçoivent les arcs supérieurs par des chapiteaux sculptés d’une sorte de chandelier à cinq branches, de palmettes, de feuilles d’eau et d’une tête de taureau stylisée. Les arcs inférieurs retombent sur des modillons à copeaux, genre de console très rare en Languedoc, mais par contre fréquent dans les églises auvergnates de pèlerinages. Trois grandes baies s’inscrivent dans les trois arcs centraux remis en valeur par un nettoyage. A l’extérieur, le chevet a été surhaussé dans un but défensif, comme en témoignent les archères de chacun des panneaux. Au XVIIIe siècle, la nef a été allongée et la façade complètement reconstruite.
Le clocher complétement détruit par la foudre le 25 septembre 2021 a été entièrement restauré à l’identique par ARTE Pierre.
PETITS PATRIMOINES HYDRAULIQUES
Magnifique fontaine à l’entrée sud du village. Les lavoirs anciens du Valat, du Ranc et de la Nauque à Esbrezun ont fait l’objet de restaurations récentes, mettant en valeur ce petit patrimoine.
LES JARDINS DU XVIII
Une quinzaine de jardins (potagers) clos de murets de pierres sèches dans le quartier des Baradins constitue un patrimoine collectif utilitaire et témoin d’un art de vivre qu’il convient de protéger.